Samedi – 14h - 16h

Décoloniser l’art et la culture: repenser nos lieux de culture de façon anti-raciste

Avec

: Estelle Depris (Sans Blanc De Rien), Mémoire Coloniale - CMCLD, Aurélie Disasi

Lieu

: terrier

Nombre de places

: 100

Prix:

‎ pass une conférence : 15,00 €
‎ pass une journée : 22,00 €
‎ pass Weekend + soirée DJ : 38,00 €
Accès à la billetterie external link

Description de l'événement :

Page blanche pour repenser nos musées et lieux de culture de manière anti-raciste. Avec Estelle Depris - Sans Blanc De Rien, Le collectif Mémoire Coloniale

2018, le musée de Tervuren réouvre ses portes sous le nom d’AfricaMuseum. A Paris, même dynamique de rebranding en 2016. Le musée des Arts & Civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques devient le musee du Quai Branly à l’image de l’histoire coloniale française. Mais comment arrive-t-on collectivement à interroger nos histoires coloniales et leurs présences dans nos espaces publics et nos imaginaires?

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Le Collectif « Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations » (CMCLD)

est un regroupement de fait de militants panafricains de Bruxelles, Flandres et Wallonie, dont l’existence formelle est attestée au 7 décembre 2012.

Ce regroupement – indépendant et non affilié à un parti politique – s’est effectué autour de deux thématiques principales : la mémoire coloniale et la lutte contre les discriminations, deux thématiques essentielles pour la composante d’ascendance africaine de la population belge. En effet, lors des actes fondateurs du CMCLD, il est apparu de façon évidente que l’on ne pouvait pas comprendre les mécanismes du racisme subi actuellement par les personnes noires afrodescendantes sans d’abord sonder le passé colonial et ses conséquences.

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Estelle Depris de Sans Blanc de Rien

"Je m’appelle Estelle Depris, je suis consultante, conférencière et formatrice belge. Depuis plus de trois ans, je me consacre à sensibiliser sur la discrimination raciale et la blanchité. Avec un diplôme en communication appliquée et un Master en éducation continue, j’utilise mon compte Instagram “Sans Blanc de Rien” pour encourager les citoyen·nes à reconnaître la persistance du racisme. Forte de plus de 90 000 abonné·es, je m’efforce d’inspirer chacun·e à devenir un·e acteur·trice du changement.

Je suis une formatrice passionnée et engagée à résoudre les dommages des discriminations raciales tant sur les individus que dans l’ensemble de la société. Je possède également une expertise intersectionnelle et je plaide ardemment pour la reconnaissance du traumatisme racial et ses conséquences invisibles sur la santé mentale. Je suis fière de représenter la nouvelle génération antiraciste, connectée aux enjeux contemporains des discriminations. Mon objectif ultime est de contribuer à une véritable démocratie, où l’égalité devient enfin une réalité pour tou·te·s."

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Meet our moderator Aurélie Disasi (they/them)

Aurélie Disasi (they/them) also known as Aru Lee, (please note that this is not theirartists name) Worked as a researcher exploring imagination as a tool for social change. They are a queer multi-disciplinary artist that uses their background in Interior Architecture, poetry and their political experiences and knowledge to facilitate workshops around the concepts of Safer Spaces with an intersectional anti-oppressive practice approach.